Jésus, après un moment de prière, reçoit cette demande d’un de ses disciples. Luc rapporte ces propos au chapitre 11 de son évangile.
Neuf jours avant la fête de l’Immaculée Conception, à l’entrée du Temps de l’Avent, nous voulons prendre quelques cours de prière à l’école de Jésus, et nous lui demandons : Seigneur, apprends-nous à prier. Jeudi 30 novembre, au début de la Neuvaine, nous avons appris que prier c’est communiquer avec Dieu. Puisqu’il nous a modelés avec la glaise du sol et qu’il a insufflé dans nos narines une haleine de vie, nous portons en nous le désir naturel de communiquer avec Lui qui est notre origine, notre créateur, notre Père. Nous avons aussi appris que la tentation est grande de passer directement à l’action en justifiant tous les jours qu’il vaut mieux vivre que de prier. Mais quelle qualité de vie avons-nous sans la prière ? Une vie sèche, dure, violente, décevante, lourde, médiocre,… parce qu’il manque la volonté de Dieu qu’il nous découvre dans la prière ! Voilà pourquoi les deux dimensions de la prière à savoir l’Acte de Prière et l’Etat de prière sont inséparables. Pour dire plus simple, il nous faut prendre du temps pour prier, et que notre agir soit prière.
Pour finir, avant l’exercice de la prière, la Messe et l’adoration du Saint Sacrement, nous avons appris du Seigneur Jésus quelques moyens pour bien prier : invocation de l’Esprit-Saint le maître de la prière, et exercice d’humilité.
Seigneur, apprends-nous à prier (1)
1er décembre 2017