La communion nous arrache à nos égoïsmes

28 juillet 2018

À chaque fois que nous communions, nous ressemblons un peu plus à
Jésus, nous nous transformons un peu plus en Jésus. De même que le
pain et le vin sont transformés en corps et sang du Christ, de même
ceux qui les reçoivent avec foi sont transformés en Eucharistie vivante.
Au prêtre qui, distribuant la communion, nous dit «  le corps du Christ
  », nous répondons «  Amen  », c’est-à-dire que nous reconnaissons la
grâce et ce qu’implique le fait d’être devenu le corps du Christ. Car
lorsque nous recevons l’Eucharistie, nous devenons le corps du Christ.
Voilà qui est beau, très beau. En nous unissant au Christ, la
communion nous arrache à nos égoïsmes, elle nous ouvre et nous unit à
tous ceux qui ne font qu’un avec lui. Voilà le prodige de la communion
 : nous devenons ce que nous recevons  !
L’Église souhaite vivement que les fidèles reçoivent le Corps du Christ
avec des hosties consacrées au cours de la même messe, et l’image du
banquet eucharistique s’exprime encore plus pleinement si la
communion est effectuée sous les deux espèces, même si la doctrine
catholique dit bien que c’est le Christ tout entier que l’on reçoit même
sous une seule espèce (3). Selon les habitudes de l’Église, le fidèle va
communier en procession, comme nous l’avons dit, et communie
debout, avec dévotion, ou à genoux, comme précisé par la Conférence
épiscopale, en recevant le sacrement dans la bouche ou, là où cela est
autorisé, dans la main, selon ce qu’il préfère (4). Après la communion,
le silence, la prière silencieuse, nous aide à garder dans notre coeur le
don que nous venons de recevoir. Prolonger un peu ce temps de
silence, où l’on parle à Jésus dans notre coeur, est d’une grande aide,
tout comme chanter un psaume ou un hymne de louange (5)  ; cela nous
aide à être avec le Seigneur.